Aryana Libris - Deshimaru TaisenRecension d'ouvrages au format numérique PDF2024-03-27T00:19:02+00:00urn:md5:a0ee72454095f037bdb86f20b0b6b82bDotclearDeshimaru Taisen - Questions à un Maître Zenurn:md5:7966dbbb9219356643db463560983fc52013-02-07T11:30:00+00:002013-02-07T11:34:24+00:00balderDeshimaru TaisenArts MartiauxCroissance personnelle <p><img src="https://aryanalibris.com/public/img/.Deshimaru_Taisen_-_Questions_a_un_Maitre_Zen_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Deshimaru Taisen</strong><br />
Ouvrage : <strong>Questions à un Maître Zen</strong><br />
Année : 1981<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://aryanalibris.com/public/ebook/Deshimaru_Taisen_-_Questions_a_un_Maitre_Zen.zip">Deshimaru_Taisen_-_Questions_a_un_Maitre_Zen.zip</a><br />
<br />
Le Zen est l'enseignement de l'éternité, éternité qui n'est que la succession de chaque instant qu'il est important de vivre profondément. Soyez vigilants, disent les Maîtres zen, aiguisez votre attention mieux que la plus fine épée. Alors seulement vous serez dans la Voie, alors seulement vous pourrez en terminer rapidement avec toute chose. Car on ne peut tout obtenir qu'en abandonnant tout. Si nous ouvrons les mains, nous pouvons recevoir toute chose; si nous sommes vides, nous pouvons contenir l'univers entier. Vide est la condition de l'esprit qui ne s'attache à rien et vit pleinement l'instant présent. Le Zen est une expérience, une pratique à partir du corps, zazen, être dans l'instant même, au-delà de toutes les existences de l'univers, atteindre la dimension de Bouddha et vivre dans cette dimension. Quand le cerveau humain est calme, le corps immobile, dans une condition de profonde sérénité, le microcosme humain est l'image parfaite et harmonieuse du macrocosme. Pendant zazen en se concentrant sur la posture du corps et le rythme calme de la respiration, en développant une expiration lente et prolongée qui apporte une force de plus en plus puissante dans le hara (le bas du ventre, l'océan de l'énergie), l'harmonie juste s'établit, produisant l'état d'éveil. C'est l'état ultime qui s' accomplit de lui-même, inconsciemment, naturellement, automatiquement, sans volition, sans recherche, en oubliant seulement corps et esprit. Zazen est le retour à la condition normale, originelle du corps et de l'esprit, l'unité de l'objectif et du subjectif, l'ultime conscience au-delà de l'espace et du temps, l'éternité. Toutes les existences sont impermanentes, changeantes, sans noumène, ku (vacuité); pour le monde phénoménal, seule existe la réalité du perpétuel changement; ainsi est l'ego, sans noumène, sans substance propre; il n'est pas une entité, il n'a pas d'autonomie; il est la simple actualisation momentanée d'un ensemble de causes interdépendantes entre elles. Aussi la vraie substance du corps et de l'esprit n'existe-t-elle pas; leur substance est la virtualité d'existence, la potentialité de manifestation phénoménale; cette virtualité est le pouvoir cosmique fondamental. L'éveil, le vrai satori existe en nous-même. Pas besoin d'aller le chercher ailleurs. La pratique du Zen en elle-même est satori. En l'état de bouddhéité, il n'y a plus d'accroissement, ni diminution. C'est la totalité authentique des dix mille phénomènes, impossible à saisir. La conscience s'étend à l'infini, c'est la liberté la plus grande, la véritable spiritualité. Héritier des maîtres de la transmission, Taïsen Deshimaru vint en Europe il y a plus de seize ans pour y apporter le vrai Zen. Né le 29 novembre 1914 au Japon, dans la province de Saga, dès son enfance il rencontra Maître Kodo Sawaki, réformateur hardi qui revint à la source du Zen. Taisen Deshimaru étudia à l'université de Yokohama, puis occupa un poste de responsabilité dans les activités minières d'une société industrielle. Pendant la guerre, il fut envoyé en Indonésie, mais n'en continua pas moins à suivre l'enseignement de son Maître Kodo Sawaki et à pratiquer zazen. Maître Deshimaru arriva à Paris à la fin de l'année 1967 pour y apporter la graine du Zen suivant ce que lui avait toujours dit son Maître. Il créa à Paris un dojo élevé au rang de Temple Zen en 1975 et un monastère, la Gendronnière, près de Blois. Sa mission se répandit de plus en plus, de plus en plus nombreux furent ses disciples. Plus de 120 dojos se créèrent à travers le monde. lwamoto Zenji, chef du Soto Zen et président de la Fédération bouddhique japonaise, a dit de lui qu'il était « le Bodhidharma des temps modernes ». Le 30 avril 1982, Taïsen Deshimaru est décédé, léguant à ses disciples l'essentiel de son enseignement et la mission de transmettre à leur tour la pratique du vrai Zen. Dans le Soto Zen, le Maître dispense son enseignement essentiellement à travers la pratique de zazen, durant les kusens (enseignement oral) pendant zazen, mais aussi par des conférences et des mondas (mon : questions, do : réponses) avec ses disciples. Le Maître répond souvent plus à l'esprit de la personne qu'à la question elle-même. La réponse, dépassant la raison, touche l'inconscient et produit un choc, un bouleversement du corps et de l'esprit. Le Maître Zen parle avec son corps tout entier. Le vrai Zen se transmet « I shin den shin », de mon âme à ton âme. Evelyn de SMEDT. <strong>...</strong></p>Deshimaru Taisen - Zen & Arts Martiauxurn:md5:d0776f3e45e58162ad39f93b581b4f4e2013-01-29T11:16:00+00:002013-09-07T01:32:45+01:00balderDeshimaru TaisenArts MartiauxMéditation <p><img src="https://aryanalibris.com/public/img/.Deshimaru_Taisen_-_Zen_et_Arts_Martiaux_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Deshimaru Taisen</strong><br />
Ouvrage : <strong>Zen & Arts Martiaux</strong><br />
Année : 1977<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://aryanalibris.com/public/ebook/Deshimaru_Taisen_-_Zen_et_Arts_Martiaux.zip">Deshimaru_Taisen_-_Zen_et_Arts_Martiaux.zip</a><br />
<br />
En 1975, lors d'une session, en Suisse, d'initiation à la pratique du Zen et des arts martiaux, le besoin se ressentit d'approfondir les rapports existants entre méditation et action. Maitre Deshimaru fit donc à cette occasion un certain nombre de kusen (enseignement oral durant zazen) sur ce sujet et expliqua la vraie filiation du Zen et des arts martiaux qui mènent tous deux à l'esprit de la Voie. Car tout combat, qu'il se situe à l'intérieur ou à l'extérieur de nous, est toujours combat contre nous-même. Les notions fondamentales concernant le ki (l'énergie vitale, agissante)- l'opportunité, la tension, l'apprentissage de la technique, la condition du corps, l'état de la conscience et de l'éveil de l'esprit - furent alors développées puis illustrées par les combats que dirigeait Maitre Yuno, se Dan de kendo, venu spécialement du Japon pour participer à cette sesshin. Tous les participants purent ressentir intimement dans leur être cette phrase du grand stratège chinois Sun Tse qui écrivait : « Connais ton adversaire et connais-toi toi· même; eussiez-vous cent combats à soutenir cent fois vous serez victorieux. « Si tu ignores ton adversaire et que tu te connais toi-même, les chances de perdre et de gagner sont égales. « Si tu ignores à la fois ton adversaire et toi-même, tu ne compteras tes combats que par des défaites. » Le dojo se transformait, suivant les heures, en dojo de méditation où régnaient calme et silence des postures immobiles en zazen, puis en dojo de combat. Mais, au-delà de toute notion de gagner ou de perdre, la grande leçon de cette session restera que Zen et arts martiaux sont l'apprentissage de la vie et de la mort. Le texte issu des conférences fut complété par une série d'entretiens (mondo) qui, de semaine en semaine durant un mois, regroupèrent quelques disciples particulièrement intéressés dans la chambre du maître à Paris. Ont participé plus particulièrement à l'élaboration de cet ouvrage : Janine Monnot, Evelyne de Smedt, le Docteur Durix, Vincent Bardet, Fausto Guareschi et ceux qui assistaient à cette session de Zinal consacrée à l'esprit du Zen et des arts martiaux. MARC DE SMEDT. <strong>...</strong></p>