Aryana Libris - Di Marino VincentRecension d'ouvrages au format numérique PDF2024-03-27T00:19:02+00:00urn:md5:a0ee72454095f037bdb86f20b0b6b82bDotclearDi Marino Vincent - Atlas photographique en couleur du système nerveux centralurn:md5:7f14d1f89420608399195705fd3e98a72013-01-24T13:03:00+00:002013-01-24T13:03:00+00:00balderDi Marino VincentAtlasMédecine <p><img src="https://aryanalibris.com/public/img/.Di_Marino_Vincent_-_Atlas_photographique_en_couleur_du_systeme_nerveux_central_s.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Di Marino Vincent - Etienne Yves - Niddam Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Atlas photographique en couleur du système nerveux central</strong><br />
Année : 2011<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://aryanalibris.com/public/ebook/Di_Marino_Vincent_-_Atlas_photographique_en_couleur_du_systeme_nerveux_central.zip">Di_Marino_Vincent_-_Atlas_photographique_en_couleur_du_systeme_nerveux_central.zip</a><br />
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L’anatomie n’est vraiment pas une discipline ordinaire. La plus ancienne des sciences de la médecine, que l’on croit continuellement acculée dans ses derniers progrès, n’en finit pas de nous étonner, de nous éblouir. Toutes ces dernières années avaient été marquées par des travaux novateurs sur la vascularisation, répondant en cela aux avancées chirurgicales et radiologiques dans le domaine vasculaire : lambeaux, pontages, cathétérismes, gestes endovasculaires, greffes d’organes. Déjà, à Marseille, Georges Salamon avait fait progresser nos connaissances sur la systématisation des artères du cerveau. Car nous avons également assisté à des progrès immenses dans la connaissance du système nerveux central, et comme aux temps héroïques de Broca, la clinique est redevenue le moteur de ces progrès, aidés par l’évolution des machines des radiologistes. L’IRM de diffusion par exemple a permis enfin d’accéder à l’anatomie des faisceaux de la substance blanche, quand l’IRM « simple » permettait d’accéder directement à la morphologie des noyaux gris centraux. Avec l’ouvrage de Vincent Di Marino, Yves Etienne et Maurice Niddam, une nouvelle étape se profile dans ce domaine : elle est le fruit d’une collaboration, d’une compréhension entre des disciplines différentes rassemblées par la passion de la morphologie : l’anatomie pure et la photographie scientifique. La technique employée, simple dans son principe, part d’une préparation anatomique classique au liquide de conservation formolé, elle y ajoute l’imprégnation du cerveau ainsi préparé par du chlorure ferrique. Les résultats changent notre regard sur les coupes du tissu cérébral, tant l’imprégnation avive les contrastes, dégage les faisceaux de substance blanche, nuance la substance grise : il n’est que d’examiner la stratification du noyau lenticulaire pour en être conquis. À la précision « scientifique » de la mise en évidence tissulaire par le colorant, s’ajoute le côté esthétique de l’architectonie cérébrale, rarement aussi bien mis en valeur. Les auteurs ont choisi de réaliser leurs coupes en trois plans : sagittal, frontal et transversal. Pour ce dernier, et par nécessité, ils ont adopté le plan de Camper, naso-auriculaire, car seuls les repères externes leurs étaient permis. Certes, dans un premier temps notre regard est un peu troublé de ne pas retrouver le confort de la ligne bicommissurale, mais les résultats du choix des auteurs s’avèrent convaincants aussi bien pour la région hypothalamo-hypophysaire que pour la région mésencéphalique. On pourrait dire en premier lieu que ce beau livre peut servir de base à l’initiation des futurs professionnels du système nerveux. La précision et la richesse des renseignements qu’il apporte le justifient amplement. Mais ce serait réduire sa portée : il est également un outil précieux pour les professionnels eux-mêmes, car c’est un atlas indispensable qui permet de mieux déchiffrer les coupes des scanners et des IRM, de mieux s’orienter dans les régions difficiles comme l’hippocampe par exemple. C’est enfin, pour tous ceux qui sont fascinés par la beauté du système nerveux, une source supplémentaire d’émerveillement. Paris, le 14 mai 2009. <strong>...</strong></p>