Aryana Libris - Lefrère Jean-JacquesRecension d'ouvrages au format numérique PDF2024-03-27T00:19:02+00:00urn:md5:a0ee72454095f037bdb86f20b0b6b82bDotclearLefrère Jean-Jacques - Rouger Philippe - Transfusion sanguineurn:md5:30cb819479d405b4e40bff1f407854df2017-03-01T11:29:00+00:002017-05-18T10:11:25+01:00balderLefrère Jean-JacquesMédecine <p><img src="https://aryanalibris.com/public/img3/Lefrere_Jean-Jacques_-_Rouger_Philippe_-_Transfusion_sanguine.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Lefrère Jean-Jacques - Rouger Philippe</strong><br />
Ouvrage : <strong>Transfusion sanguine</strong><br />
Année : 2015<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://aryanalibris.com/public/ebook2/Lefrere_Jean-Jacques_-_Rouger_Philippe_-_Transfusion_sanguine.zip">Lefrere_Jean-Jacques_-_Rouger_Philippe_-_Transfusion_sanguine.zip</a><br />
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Avant-propos. Quel devenir pour la transfusion sanguine ? Depuis près d’un siècle, le sang et ses dérivés sont utilisés efficacement à des fins thérapeutiques chez l’homme. C’est depuis plus de cinquante ans que de nombreux laboratoires de par le monde ont tenté de mettre au point des substituts. Ce sont les méthodes de recombinaison génétique (et dérivés) qui ont rapidement permis de produire le facteur VIII in vitro, protéine bien tolérée et totalement ou partiellement absente chez l’hémophile A. Ainsi, il y a trente ans, les essais thérapeutiques étaient concluants et permettaient une nouvelle ère de traitement de cette anomalie de la coagulation, en traitant environ 5 000 patients en France dont 2 500 cas graves. Toute autre est la problématique posée par le globule rouge et les cellules en général. En plus de cinquante ans, de nombreux travaux de recherche ont été développés pour mettre au point un substitut à même de transporter l’oxygène des alvéoles pulmonaires aux tissus. Parmi ces programmes, citons l’hémoglobine purifiée, l’hémoglobine de recombinaison génétique, l’encapsulation (par liposomes) de différents autres types d’hémoglobine. Tous les essais cliniques chez l’animal et chez l’homme se sont soldés par des échecs. Seule l’érythropoïétine, un facteur de croissance de la lignée érythroïde, a montré un rôle amplificateur sur la lignée rouge ; néanmoins, son utilisation est limitée et restreinte à certaines pathologies. Ces constats ont conduit au fait qu’il n’y avait pas de substitut efficace et à moindre risque. À ce stade, le problème est d’autant plus souciant que plus de deux millions de concentrés globulaires sont utilisés chaque année pour traiter plus de 500 000 patients…, alors même que les indications tendent à s’élargir ; ce type de produits, au plan thérapeutique, pose de nombreuses problématiques dont cinq majeures : 1. Le nombre de culots globulaires disponibles pour répondre aux besoins des malades dépend de la collecte, c’est-à-dire du nombre de dons et de donneurs. En France, il arrive que la situation entre l’offre et la demande soit en flux tendu. Que dire de la situation mondiale, alors que l’autosuffisance européenne semble plus affirmée ? 2. La sécurité (infectieuse, immunologique) de ces produits biologiques est assurée par des tests dont la réalisation dépend des normes nationales, européennes et internationales, selon les pays. Il s’agit de produits qui à l’échelle mondiale sont souvent insuffisamment standardisés. Il ne faut pas que la sécurité s’oppose à l’autosuffisance : le juste milieu doit être respecté. 3. Les difficultés de standardisation sont néanmoins palliées par l’automation, l’informatisation et les contrôles. <strong>...</strong></p>