Auteurs : Gestin J. L. - Goldstein F. W. - Acar J. F.
Ouvrage : Atlas de Bactériologie Examens directs par colorations usuelles
Année : 1991
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Plus rapide que toutes les techniques de la biologie moléculaire moderne, l'examen microscopique à l'état frais, ou après coloration de routine (bleu, Gram, Ziehl, Giemsa ... ) prouve l'infection, caractérise la morphologie de la (ou des) bactérie(s) et son identité présomptive, impose une cohérence aux étapes d'examen qui vont suivre (quantité de germes, nombre d'espèces, souches obtenues en culture ... ). Il donne aussi au clinicien le résultat préliminaire de sa demande et d icte le choix de l'antibiothérapie éventuelle. Pourquoi cet examen si précieux est-il négligé? Souvent omis, il est parfois retardé, pratiquement toujours mal exploité : -il est perçu par les techniciens comme moins important que la culture, il leur apparaît encombrant: des colorant s, un microscope, un jugement... Il s'agit, en effet. d'un acte authentiquement médical où le savoir regarder, la compétence et l'expérience sont associés ; - cet examen est perçu aussi comme incertain par une valorisation excessive du diagnostic d' espèce. L'observation préliminaire de morphologie et de coloration est parfaitement distincte, dans sa précision, de l'information complémentaire obtenue parla culture. C'est surtout à la cohérence des deux étapes que devrait veiller le technicien et savoir revenir sur l'examen direct lorsque la culture semble démentir l'examen direct. C'est souvent l'examen direct qui a raison et la culture qui témoigne de nos limites (milieux, bactéries à culture lente ou exigeantes, etc.). Il reste à dire aussi, que le résultat préliminaire en microbiologie n'est, ni en manuel, ni en informatique, délivré au clinicien en temps réel. Combien de médecins ou chirurgiens savent qu'ils peuvent avoir une information diagnostique et une orientation thérapeutique en un quart d'heure ? Il y a un apprentissage de l'examen direct: 1) technique d'abord (il y a des lames lisibles et d es lames illisibles : étalement et fixation sont parmi les facteurs critiques les plus négligés) ; 2) interprétatif ensuite : apprendre à voir (surtout si l'on veut bien se souvenir que la morphologie des bactéries dans un produit pathologique est différente de leur morphologie en culture). Ce livre ne comblera pas toutes les lacunes mais invitera à regarder et peut-être à redécouvrir l'utilité d'un examen rapide. Ce livre est le fruit du bilan journalier (pendant un an), des discussions autour du microscope, des étonnements et des paris, des appels aux cliniciens (bien ou mal reçus) . Les photos et leurs commentaires sont l’œuvre de Monsieur Jean-Luc Gestin, technicien, et du Docteur Fred Goldstein, médecin de l'hôpital Saint-Joseph. Les deux auteurs sont des hommes enthousiastes pour qui la bactériologie des maladies infectieuses est une authentique science médicale. Je m'associe à eux pour dédier ce livre à ceux qui, en attendant les machines (s'il y en a jamais), pensent comme les naturalistes d'antan qu'il est important de voir, et à ceux qui croient que l'examen bactériologique peut être rapide et utile aux malades. Professeur Jacques ACAR. ...
Demolins Edmond - L'éducation nouvelle
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