Auteur : Delépine Nicole
Ouvrage : La face cachée des médicaments
Année : 2011
Lien de téléchargement : Delepine_Nicole_-_La_face_cachee_des_medicaments.zip
Préface. Pourquoi moi ? C’est la question que je me suis posé immédiatement lorsque le Dr Delépine m’a sollicité pour réaliser une préface de son ouvrage. À titre personnel, je n’ai aucune compétence médicale. Comme parlementaire, je ne me suis pas spécialisé dans ce domaine, qui est par ailleurs pratiquement réservé aux élus, issus des professions de la santé. Quelle pertinence pouvaisje donc avoir à ses yeux, d’autant que nos convictions politiques sont très éloignées et que je suis incapable de témoigner de la véracité de tout ce qu’elle avance. Mais en parcourant ses écrits, j’ai peu à peu compris ce qui lui avait donné l’idée de faire appel à un député de la Nation qui n’a pas vraiment de rapport avec son propre monde, qu’elle connaît depuis si longtemps. J’ai rencontré le Dr Delépine presque par hasard, un peu comme souvent dans la vie d’un élu. Elle était chef de service à l’hôpital Avicenne de Bobigny, établissement délaissé et méprisé par l’assistance publique des Hôpitaux de Paris depuis des décennies, où les équipes médicales font quotidiennement preuve d’héroïsme – au sens littéral du terme – pour soigner des populations parmi les plus défavorisées d’Île-de-France dans des conditions glauques. L’APHP détruisait son service d’oncologie pédiatrique à petit feu. Je ne comprenais pas pourquoi, dans un département comme le mien où la prévalence du cancer est très nettement supérieure à la moyenne nationale. Petit à petit, je découvris ce qui lui valait une réelle hostilité, se traduisant par des enquêtes permanentes de l’IGAS, les mutations incessantes de son personnel soignant ou aide-soignant, la remise en cause constante du nombre de lits dans son service ou encore la dissimulation même de son service afin d’éviter que des patients ne demandent à y être soignés. Le Dr Delépine avait commis deux crimes impardonnables. Le premier est de ne pas mettre les formes, de trop peu respecter les grands pontes médicaux, voire les responsables de son administration, dans un monde où la forme et la hiérarchie comptent au moins autant que les résultats obtenus. Le second, et manifestement le plus grave, est d’avoir voulu contre vents et marées préserver un service où les enfants atteints d’un cancer pouvaient recevoir des soins individualisés en fonction de leur affection et de leur état de santé et non pas des traitements « randomisés ». ...
Demolins Edmond - L'éducation nouvelle
Auteur : Demolins Edmond Ouvrage : L'éducation nouvelle Année : 1898 Lien de téléchargement :...