Auteur : Gatineaud Marie-Emmanuelle
Ouvrage : Diététique chinoise de la femme enceinte De la gestation au post-partum
Année : 2010
Lien de téléchargement : Gatineaud_Marie-Emmanuelle_-_Dietetique_chinoise_de_la_femme_enceinte.zip
Préface. Pourquoi, de tous les arts et techniques élaborés par la culture chinoise, sa cuisine jouit-elle d’un prestige inégalé, depuis l’Antiquité en Asie jusqu’à nos jours dans le monde entier, alors que l’on fait peu de cas des autres domaines où les Chinois furent des précurseurs et des maîtres ? La réponse est à lire en fifi ligrane dans les mythes, les livres canoniques de la médecine traditionnelle et la place de l’alimentation dans les us et coutumes des Chinois : en effet, cette cuisine à la fois simple et savante, réglée comme une alchimie, presque ritualisée dans ses procédés, mais toujours adaptée aux besoins quotidiens du temps et du lieu, possède aux yeux de tous une vertu médicale et pratique, celle d’entretenir et prolonger la vie. Le premier empereur mythique, Shen Nong, inventeur de l’agriculture, n’a-t-il pas inventorié et expérimenté sur lui-même toutes les plantes médicinales et alimentaires ? Chacune des deux parties du Huang Di Nei J ing, ouvrage fondateur de la médecine chinoise, commence donc naturellement par une considération sur l’alimentation : le chapitre 1 du Ling Shu s’ouvre avec cette parole de l’Empereur Jaune : « Moi, maître d’un peuple immense je nourris les cent familles… » Ainsi les sages érudits de l’Antiquité ont fait de cette charge d’alimenter le peuple le devoir premier de celui qui gouverne l’empire, comme un modèle que chacun doit imiter pour gouverner son propre corps ; en écho, le chapitre 1 du Su Wen fait du déséquilibre alimentaire l’une des causes de la maladie et de la mortalité précoce. On voit bien alors que si l’obsession culturelle d’une vie longue et harmonieuse s’enracine au plus profond de la culture chinoise, la réponse alimentaire pour aller au bout de son « Lot de Vie », ce mandat que le Ciel donne à l’individu, est issue tout autant de sa pensée savante que du bon sens populaire. Rien d’étonnant donc si le « savoir-manger » est l’un des sept savoirs pratiques de la culture populaire et si les taoïstes mettent l’alimentation à égalité avec les arts du « Soufflfl e » et la méditation spirituelle dans les trois voies de recherche de la longévité. Rien d’étonnant non plus si Confucius distinguait quatre catégories de médecins dont ceux qui soignent par la diététique. ...
Demolins Edmond - L'éducation nouvelle
Auteur : Demolins Edmond Ouvrage : L'éducation nouvelle Année : 1898 Lien de téléchargement :...