Zamperini Roberto - Les Energies subtiles


Auteurs : Zamperini Roberto - Germani Sonia
Ouvrage : Les Energies subtiles Et la Thérapie énergo-vibrationnelle
Année : 2007

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Mes débuts. Je suis un statisticien et non un médecin. Ma formation universitaire est celle d’un statisticien, dans les disciplines des mathématiques, du calcul des probabilités, de la méthodologie statistique, de l’informatique et autres matières qui n’ont rien à voir, du moins en apparence, avec celles traitées dans ce livre. Et pourtant, l’intérêt que je porte aux énergies subtiles a commencé, à bien y réfléchir, il y a fort longtemps. J’avais douze ou treize ans quand, pour la première fois, je fus en contact avec un livre qui appartenait à mon père et qui traitait de radiesthésie. Mon père était un ingénieur civil, fier de sa mentalité concrète et scientifique. Malgré cela, sur les chantiers qu’il dirigeait, il prenait souvent en main sa baguette de radiesthésiste pour détecter ainsi les nappes phréatiques, ce qui lui était utile dans son travail. Je suppose qu’il utilisait aussi le pendule, mais il ne m’en a jamais parlé ouvertement. En outre, il était un excellent hypnotiseur et sans avoir jamais étudié le mesmérisme il pouvait enlever certaines douleurs, en mettant son patient en transe. Mon père est mort quand j’étais très jeune et il n’a pu répondre à mes questions, dont la principale aujourd’hui est celle de comprendre comment il pouvait concilier son scientisme et ses étranges pouvoirs ! En repensant à ces lointaines années, je comprends que sa passion pour la radiesthésie eut un effet très profond sur moi et sur mes intérêts futurs. Je me souviens de ma période scolaire, je jouais souvent avec mes compagnons en utilisant le pendule de mon père pour retrouver des objets cachés dans la maison, comme par exemple, des photographies que l’un d’entre nous avait cachées à un endroit précis sous le tapis. Mes études successives me portèrent à m’intéresser à l’Histoire naturelle : je savais tout sur les petits animaux, les insectes, particulièrement ceux qui vivent en société, comme les fourmis, les abeilles et les termites. Un petit microscope, qui me fut donné à Noël, m’ouvrit les portes de l’infiniment petit, c’est du moins ce que je croyais : diatomées, colopodes, paramécies et autres protozoaires me fascinèrent pendant quelques années. L’usage que je réservais à cet instrument n’était, je crois, pas très scientifique. Je me rappelle avoir fait d’étranges expérimentations qui combinaient les propriétés du pendule de radiesthésiste à celles du microscope. J’étais également fasciné par les étoiles et l’Univers. Ne disposant que de peu d’argent, je construisis en un premier temps une lunette astronomique incroyable et ensuite, vers mes vingt ans, un vrai réflecteur de 15 cm avec lequel je passais de nombreuses nuits sur Mars et Saturne. Un autre élément qui eut une grande importance durant les années de mon adolescence fut un autre cadeau de mon père : un coffret du « Petit chimiste », de fabrication anglaise. En réalité, c’était plutôt un petit laboratoire chimique. Je crois que mon père avait dépensé, à l’époque, une petite fortune pour pouvoir m’acheter ce jouet compliqué, avec lequel je passais de nombreuses heures à me passionner aux réactions chimiques, à la possibilité de construire des petites piles électriques et tant d’autres expériences. Les sels, les acides, les bases me fascinaient et je n’en finissais pas de m’étonner lorsqu’en mélangeant deux composés la solution changeait de couleur ou bien quand j’obtenais des petits cristaux rouges ou bleus. Mon astrologue ésotérique a peut-être raison lorsqu’elle dit avoir vu dans mes vies passées celle d’un alchimiste ! J’ai toujours été un étrange élève à l’école : les matières qui sont obligatoires m’intéressaient peu, tandis que je passais des journées entières à étudier des thèmes très spéciaux, qui, malheureusement, ne faisaient pas partie de mes études. Ce comportement ne m’attira certes pas la faveur de mes professeurs et ma vie d’étudiant fut un calvaire ! Comme cela arrive souvent dans la vie, le choix de la faculté universitaire fut, en apparence, dû au hasard. Je m’inscrivis à la faculté de statistique où l’on forme une mentalité assez rigoureuse, mais non rigide. Comment pourrait-il en être autrement quand les sujets d’étude sont aussi abstraits, comme le concept des probabilités ou celui d’un Univers multidimensionnel ? Vers les vingt-cinq/trente ans, je recommençai à cultiver les intérêts de mon adolescence. Je dévorai tous les livres que je trouvai dans le commerce sur le yoga, le raja yoga et sa dynamique mentale, discipline qui commençait à se répandre, ainsi que d’autres sujets similaires. Le point faible de ma santé, qui par ailleurs était très bonne, a toujours été mes dents et ceci généra deux effets : de longues et coûteuses visites chez les dentistes et la découverte qu’avec certaines techniques de concentration mentale et de respiration, je pouvais soulager ou faire disparaître la douleur, en envoyant de l’énergie vers la partie malade. Ce fut ainsi que je découvris les énergies subtiles, bien qu’à l’époque je ne les appelais pas ainsi. Mes premières expériences de thérapie avec les énergies subtiles s’effectuèrent auprès de mes amis et parents, avec des résultats mitigés, qui, toutefois, me démontrèrent que les énergies subtiles fonctionnaient, même si elles n’étaient pas toujours positives, vu l’expérience que j’en avais alors. Malgré les insuccès, je m’y intéressai toujours davantage jusqu’à ce qu’elles devinrent mon unique et vraie passion. Je me mis à fréquenter un cercle spirituel qui s’inspirait des fameux guérisseurs philippins, où l’on pratiquait aussi la pranothérapie sous une forme très similaire à ce qu’on appelle aujourd’hui le reiki. Le principe de base était de devenir, à travers la prière et le jeûne, un canal d’énergie spirituelle et de laisser celle-ci agir de la manière la plus appropriée pour guérir le patient. Certaines fois cela fonctionnait et d’autres fois cela échouait complètement. Cependant je sentais que, bien que le principe de base n’était pas erroné, ma connaissance des énergies de guérison était insuffisante pour déterminer des résultats toujours positifs. À part les succès, qui me semblaient alors miraculeux, je me trouvais souvent confronté à des insuccès dont je ne comprenais pas le sens. Je commençais alors, de plus en plus fréquemment, à expérimenter, dans mes tentatives de thérapie, de nouvelles techniques que j’inventais. Les résultats s’améliorèrent peu à peu, mais pas aussi rapidement que je l’aurais voulu. Un voyage aux Philippines et une initiation déplaisante. Grâce à mon groupe de guérison spirituelle, je fis la connaissance d’extraordinaires chirurgiens psychiques, comme Alex Orbito et feu Joséphine Sison. Joséphine surtout me parut un vrai phénomène. Elle réussissait à matérialiser et dématérialiser sous mes yeux incrédules, avec une simplicité déconcertante. Mon opinion actuelle de la chirurgie psychique est qu’il s’agit d’un fait réel, mais réservé à très peu de guérisseurs philippins, car la plupart d’entre eux n’a pas la capacité de pénétrer dans le corps des patients. En dépit des apparences miraculeuses, l’efficacité thérapeutique n’est pas si extraordinaire, même pour les guérisseurs vraiment doués. Certaines interventions réussissent, d’autres sont absolument inefficaces. Un événement de grande importance durant ces années où je commençai mes premières recherches, fut mon premier voyage aux Philippines, que j’entrepris avec un groupe auquel je m’étais joint. Le voyage en soi fut décevant car, entre-temps, Joséphine était décédée et les guérisseurs que je rencontrai à cette occasion ne me convainquirent guère : leur chirurgie psychique n’avait rien de paranormal, parce qu’ils recouraient, selon moi, à divers trucages d’une façon assez théâtrale. Ce voyage comporta cependant pour moi deux éléments intéressants : d’abord il me mit en contact avec les médiums, sectes d’inspiration chrétienne, qui pratiquaient aussi bien la guérison paranormale que des techniques de médiumnité. Après un trekking assez fatigant vers un village de cabanes en paille et bambou, perdu dans les montagnes de Luzon et considéré comme un lieu de pouvoir, je reçus une série d’initiations à la médiumnité qui me coûtèrent par la suite plusieurs mois de malaise. Plus tard, avec une plus grande connaissance de ces phénomènes, je pus attribuer ce malaise à la rupture de la membrane protectrice de mon chakra solaire survenue lors de ces initiations. Pendant presqu’une année, je pus percevoir les émotions et les pensées d’autrui, ce qui me mettait mal à l’aise, car elles étaient en général négatives et donc désagréables. Cette expérience négative me servit pour comprendre que la médiumnité inférieure n’est pas une bonne voie. À partir de ce moment-là, je fus convaincu que la thérapie par l’énergie ne devait en aucun cas être nuisible pour le thérapeute et qu’elle devait suivre une voie spirituelle, fondée sur le développement personnel, plutôt que sur les voix et guides intérieurs, qui sont souvent seulement une expression de notre inconscient. Bien sûr, ceci ne signifie pas que je ne crois pas à la médiumnité vraiment spirituelle et à la présence des Guides, mais ce que je pensais à cette époque est un peu plus complexe. Deux coïncidences m’ouvrent une voie juste. Un autre élément utile de ce voyage eut lieu à Baguio City, dans le nord du pays, et était en apparence dû au hasard. Baguio est un mélange de quelques grands hôtels et d’un grand nombre de pauvres maisons philippines typiques, avec un toit en tôle, le tout formant un ensemble assez inhabituel. Située à une altitude de 1 500 mètres, cette ville, au climat frais et sec, est considérée comme un lieu de vacances pour la bourgeoisie philippine, bien que le voyage depuis Manille signifie devoir parcourir pendant sept à huit heures les routes vraiment très mauvaises de Luzon. La végétation de Baguio est très similaire à celle qu’on trouve en Méditerranée, des pins et autres plantes non tropicales et tout autour des montagnes uniquement accessibles à pied. C’est à la fin de mon séjour à Baguio, le dernier jour, alors que je me promenai dans une petite rue, que je fus attiré par une affiche collée sur un mur. Il y avait un dessin d’un thérapeute pranique en action et quelques lignes, écrites en anglais et en tagalog, la langue philippine. Je ne sais pourquoi, mais ce feuillet attira mon attention. Malheureusement, je n’eus pas la présence d’esprit de noter tout de suite le numéro de téléphone et l’adresse et, lorsque je fus de retour à Rome, je restai avec la nette impression d’être passé à côté de quelque chose de vraiment important. À mon retour à Rome, j’abandonnai le groupe avec lequel je ne me sentais plus en harmonie et repris avec force mes expériences, avec l’impression toutefois qu’il manquait quelque chose à ce que je faisais, ce rien de magique qui transforme une chose esquissée en un produit fini et qui fonctionne bien. Après plusieurs mois de thérapies, n’obtenant pas de résultats positifs d’une manière constante, je fus assez déprimé et laissai tomber ces expériences. Je pensais (et pense encore maintenant) que si la thérapie à travers l’énergie vitale fonctionnait vraiment, elle devait être efficace au moins dans 70 à 80 % des cas. Ce fut pendant cette période difficile qu’en entrant dans une librairie ésotérique, parmi les milliers de livres exposés, je fus mystérieusement attiré vers un livre dont la couverture était rouge. J’ai toujours eu le don, appelé « l’ange de la librairie » ou plutôt la capacité d’intuition, de trouver les livres qui me sont utiles à certaines étapes de mon évolution. Je montai sur l’échelle pour prendre le livre rouge et en regardai le titre, Pranic Healing. Sur le moment, je restai un peu déçu car il était écrit en anglais et ma connaissance de cette langue était, à l’époque, très élémentaire. Cependant, la première feuille qui m’apparut en le feuilletant fut l’affiche que j’avais vue à Baguio City, à 11 000 kilomètres de distance. Je sus immédiatement que j’avais trouvé quelque chose d’intéressant et j’achetai tout de suite le livre. ...

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