Auteur : Ling-Shu
Ouvrage : Base de l'acupuncture traditionnelle chinoise
Année : 1987
Lien de téléchargement : Ling-Shu_-_Base_de_l_acupuncture_traditionnelle_chinoise.zip
La publication d'un texte aussi important que le Ling-Shu marque un tournant dans l'application pratique de la médecine chinoise. Depuis les débuts de l'épanouissement de cette forme thérapeutique en Europe, si les ouvrages européens ne manquèrent pas, il fut toujours difficile d'obtenir de Chine des documents de base. Les premiers ouvrages, et que l'on doit essentiellement à Soulié de Morant, puis au docteur Chamfrault, ont été en leur temps des documents précieux qui présentaient un avantage certain : les auteurs avaient vécu en Asie, consulté des textes, fait traduire des manuscrits, et apprécié sur le terrain l'esprit dans lequel cette méthode devait être pratiquée. Tous les ouvrages qui furent publiés par la suite par des auteurs occidentaux jusqu'en 1970 devaient, en somme, découler des œuvres de ces deux auteurs, et l'on aurait pu croire que la médecine chinoise pouvait se résumer à ceci = il existe des points recettes pour traiter un certain nombre de symptômes. Ce fut l'époque des listes de points, des lexiques, des glossaires, et la faculté de médecine considérait d'un œil bienveillant cette sorte de réflexothérapie assimilable aux « pointes de feu ». Dès que la Chine ouvrent ses portes, de grands charters remplis de médecins occidentaux s'en allèrent voir sur place, pendant une semaine ou deux, comment travaillaient les Chinois. Les avis furent très partagés, compte tenu de la diversité des traitements, des difficultés de traduction, et aussi des moyens d'expression d'une science qui ne peut ainsi se dévoiler en quelques jours. Nos collègues revinrent avec de beaux souvenirs touristiques, l'étonnement devant ce fameux cheval opéré sous analgésie par acupuncture, mais sans le bagage technique que l'on n'acquiert qu'en plusieurs années d'études. Les Chinois ont toujours considéré les occidentaux avec une méfiance amusée. car un monde nous sépare si l'on veut bien admettre la différence énorme de nos pensées respectives, la façon d'agir, et aussi le mode de vie particulier. Au fur et à mesure que les années passaient, un petit nombre de prattc1ens occidentaux se rendirent en Chine, non plus pour y admirer la Grande Muraille. mais aussi pour faire des stages dans certains hôpitaux. Ceux-là s'aperçurent bien vite que. loin de pratiquer l'aiguillothérapie. les Chinois effectuaient leurs séances de plusieurs manières. Il n'est point question, en Chine, de traiter une vingtaine de patients dans une journée, alors que plus de cinq mille consultants se présentent chaque jour dans un seul hôpital. Ceux qui relèvent de l'acupuncture, disons deux ou trois cents, sont dirigés vers trois ou quatre acupuncteurs. Les praticiens ne s'occupent dans un premier temps que des symptômes: à ce train là, on peut piquer plus de cinquante malades dans une journée. La semaine suivante, sur les cinquante patients revus, une bonne moitié a été soulagée par le système simple, que nous voyons pratiquer par nos étudiants de prem1ère année, selon la méthode très élémentaire (points clés de merveilleux vaisseaux, points luo, points à réputation symptomatique). ...

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