Auteurs : Pire Jean-Claude - Carolet Carole
Ouvrage : Abord clinique des urgences traumatiques au cabinet du généraliste
Année : 2005
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L’examen du malade arrivant au cabinet du médecin après un traumatisme a lieu dans des circonstances d’une très grande diversité. Le traumatisme peut être récent ou remonter à quelques jours et le malade consulter alors pour des symptômes qui l’inquiètent, la lésion pouvant paraître au médecin déjà presque cicatrisée ou tout à fait bénigne. Le malade peut aussi avoir recours à son médecin parce qu’une authentique complication se produit : fièvre due à une infection, impotence due à des lésions non soupçonnées par l’entourage et le malade. Il convient donc que l’interrogatoire du malade et de son entourage soit précis et attentif. Une fois la conséquence du traumatisme évaluée, quel que soit le délai, le médecin doit être prêt à prendre des décisions importantes qui découlent de l’anamnèse et de son examen physique. Il doit savoir s’il peut lui-même exécuter des actes qui suffiront, comme la suture d’une plaie cutanée ou la confection d’une contention pour une entorse. Il doit aussi décider si le recours à un examen complémentaire est indispensable : il s’agit le plus souvent d’un examen radiologique. Il doit tout autant évaluer si le recours à un spécialiste est à recommander et même à imposer. Dans tous les cas où un recours est nécessaire, il faut en indiquer l’urgence éventuelle au patient, voire prendre soi-même contact avec le spécialiste à qui on l’adresse. Le degré d’urgence n’est pas la moindre des décisions. Enfin, le médecin doit décider quand il lui faudra revoir le malade et, au fil de ces consultations nécessaires à la surveillance de l’évolution de la lésion, évaluer le pronostic fonctionnel auquel le malade doit s’attendre ainsi que les avis qui peuvent aider à accélérer la restitution d’une fonction normale. Conformément à l’esprit de cette collection, nous avons limité notre propos aux lésions que peut rencontrer le médecin généraliste à son cabinet. Cela n’exclut pas qu’une présentation au cabinet du médecin ne soit pas adaptée à des lésions graves qu’il aura à reconnaître ou à soupçonner. Urgentistes hospitaliers, nous avons vu tout au long de notre carrière des lésions qui ne nécessitaient pas le recours au service des urgences. Dans ces cas, les mêmes gestes simples associés à quelques paroles rassurantes échangées avec le malade et son entourage nous ont paru pouvoir être prodigués au cabinet du médecin. Nous mettons dans cet ouvrage l’essentiel de notre compétence acquise par l’expérience. Le lecteur pourra, pour de plus amples explications, se référer au lexique où nous développons des connaissances techniques ou théoriques qui peuvent être utiles à la compréhension de la démarche préconisée. Le renvoi au lexique est marqué d’un astérisque lors de la première citation du mot dans le chapitre. La nouvelle nomenclature anatomique est indiquée entre parenthèses et en italique après la première citation de la nomenclature ancienne dans le chapitre. ...

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